Le 17 novembre dernier, avec quelques membres de l'équipe du
conseil municipal, nous sommes montés dans le clocher pour une
intervention. Il s'agissait alors de diminuer le niveau sonore des haut-
parleurs qui imitent le son des vraies cloches. Une atténuation de la
pression sonore de -3db à ainsi été obtenue.
Les vraies cloches, elles, sont muettes depuis de nombreuses années
car une fragilité potentiellement dangereuse y avait jadis été détectée.
Plus près de nous, des hauts parleurs ont été mis en place par des
bénévoles. Ce sont ces haut-parleurs que nous entendons tous les
jours et qui nous rappellent que nous vivons dans une charmante
petite commune rurale à la française. Les vraies cloches ont ainsi
progressivement été oubliées.
Pendant cette intervention, notre attention fut focalisée sur l'état
général du beffroi*1. Plus particulièrement, les axes de rotation et de
soutènement des cloches nous ont semblé suspects. Nous avions de
gros doutes quand à la solidité de l'ensemble. N'étant absolument pas
compétents, nous avons pris collégialement la décision de demander
des avis d'experts.
Dans un premier temps, nous avons contacté Madame IsabelleGIRARD, Conservateur du patrimoine et Conservateur des antiquités
et objets d’art d’Indre-et-Loire. En plus de nombreux conseils utiles
pour nous aider à ''rafraichir'' la sacristie*2, Mme Girard nous à orienté
vers Monsieur Hervé Gouriou, expert campanaire auprès du
Ministère de la Culture. Mme Girard nous conseil au passage de
baliser dans l'église afin d’interdire toute présence humaine à l'aplomb
du clocher (sous les cloches)
Ainsi, Monsieur Gouriou est venu au chevet de nos cloches le vendredi
27 novembre pour pratiquer une expertise de l'ensemble de
l'installation campanaire. Sans être alarmant, le verdict reste très
sévère : Le risque de chute soudaine n'est pas à écarter, bien qu'ilsoit impossible d'en prédire l'échéance.
Nous avons immédiatement contacté 3 sociétés spécialisées : des
campanistes. Nous leur avons demandé de nous établir, dans un
premier temps, un devis de mise en sécurité des cloches. Lorsque
nous aurons reçu tous les devis, nous les soumettrons à monsieur
Gouriou.
Le coût de ces opérations de mise en sécurité seront, pour la plus
grande partie, pris en charge par les services du ministère de la culture
et autres subventions.
A SUIVRE ...
*1 Beffroi : ouvrage de charpente, contenu dans le clocher, destiné à
supporter et à permettre de faire mouvoir descloches sans transmettre
les forces et vibrations aux murs en pierres. (C'est en quelque sorte un
amortisseur)
*2 Nous développerons ce sujet dans un article à venir.
1 réflexion au sujet de « Le clocher en danger ? »
Bel exposé du problème
Pour infos
De gros travaux de restauration de l’église avait été lancé en 1823 (église déclarée selon les écrits dégradée sans entretient)
A cette époque le chantier avait été arrêté pour les raisons (ouvriers non convenables) par l’agent voyeur, reprise du chantier quand des ouvriers convenables auront été trouvés
La coq sur le clocher à été posé le 4 aout 1851
La nouvelle sacristie à été bâtie en 1852 ,par l’entreprise METAIS louis de BOSSEE , chantier adjugé à la bougie le 20 octobre 1852, l’ancienne sacristie étant dans un cadre de détérioration environnant ( reprise en sous oeuvre du pilier d’angle du clocher jusqu’à la porte de l’ancienne sacristie)
Sacristie construite avec des pierres de DRACHE (carrière de la bourrelière)
Bel exposé du problème
Pour infos
De gros travaux de restauration de l’église avait été lancé en 1823 (église déclarée selon les écrits dégradée sans entretient)
A cette époque le chantier avait été arrêté pour les raisons (ouvriers non convenables) par l’agent voyeur, reprise du chantier quand des ouvriers convenables auront été trouvés
La coq sur le clocher à été posé le 4 aout 1851
La nouvelle sacristie à été bâtie en 1852 ,par l’entreprise METAIS louis de BOSSEE , chantier adjugé à la bougie le 20 octobre 1852, l’ancienne sacristie étant dans un cadre de détérioration environnant ( reprise en sous oeuvre du pilier d’angle du clocher jusqu’à la porte de l’ancienne sacristie)
Sacristie construite avec des pierres de DRACHE (carrière de la bourrelière)